Ils épuisaient les réservoirs en remplissant des tonneaux, des seaux peudant la nuit Au XVIII ème siècle, il y avait environ vingt mille porteurs d'eau. Tous étaient Auvergnats, frères des charbonniers. Ils pouvaient monter leurs deux seaux remplis à ras bord au cinquième étages d'une maison, trente fois dans la journée. Le porteur d'eau se sert d'une sangle de cuir large de trois doigts qu'il met diagonalement sur ses épaules et à chaque extrémité de laquelle il y a deux crochets de fer, pour porter les seaux, qui sont extrêmement minces ". Ils allaient chercher cette eau à la fontaine publique, et également dans la seine. Les mœurs évoluent et le besoin en eau se fait de plus en plus ressentir. Le soin de se laver n'est plus le fait de la classe aisée uniquement. Le bourgeois également veut prendre son bain à domicile. Il en coutait deux sous pour se faire livrer au 1ier ou 2ième étage, 3 au-dessus. Un porteur d'eau faisait 30 voyages par jour, gagnant 3 000Frs par an. Les pratiques se vendaient entre "pays" , 1200 livres sans le matériel. Au XIX ème siècle, les porteurs le plus favorisés disposaient de tonneaux de 800 à 1200 litres sur roues atelées à un cheval et devaient payer une redevance.
Les porteurs de moindre condition utilisaient des tonneaux de 300 à 400 litres sur chariot poussé à bras.
Les porteur les plus humbles utilisaient seulement des seaux et faisaient la queue aux fontaines publiques.
Chez le particulier, l'eau était déversée dans un réservoir en grès.
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Jean Chastan porteur d'eau à Paris |
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Cette eau puisée et transportée sans la moindre hygiène est des plus dangereuses pour la santé des Parisiens. De ce fait, en décembre 1768, des " voitures d'eau clarifiée " font leur apparition. Mais leurs distributions se font que dans les quartiers chics, aux seuls abonnés. Il faudra attendre encore des années pour que la capitale soit entièrement alimentée en eau potable.
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Jean-Antoine Chastan, le grand'père de Marie Chastan,
avait acheté un fond de porteur d'eau à Joachim Albouze,
accord verbal le 15 mars 1837
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Jean-Antoine Chastan, le grand'père de Marie Chastan,
vend son droit de porteur d'eau à tonneau à bras N°393 à Jean Caldagues
pour la somme de 4600 Frs le 4 mai 1842.
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Jean Chastan et Rosalie Andrieu, les parents de Marie Chastan,
louent à Madame Veuve LeRoy une boutique Rue du Paradis
pour exercer la profession de porteur d'eau, de marchand de charbons et de bois,
le 11 juin 1882.
Ils y resteront de 1882 à 1891